Le paysan chinois

Dans un village très pauvre, un paysan chinois suscitait la jalousie parce qu’il possédait un magnifique cheval blanc. Un jour, le cheval disparut. Tous les voisins déplorèrent la situation : « Quel malheur, tu aurais dû le vendre ? « 
Le paysan se contenta de dire : « Peut être, je ne sais pas si c’est un malheur ? « 

Puis quelques jours plus tard, le cheval blanc revint accompagné d’une demi douzaine de chevaux sauvages. Les voisins s’attroupèrent de nouveau pour louer sa félicité.
Le paysan se contenta de dire : « Le cheval blanc est revenu, et je ne sais pas si c’est une chance ».

Puis alors que le fils du paysan entreprenait de dresser les chevaux sauvages, il chuta et perdit l’usage de ses jambes. A nouveau les villageois vinrent donner leur avis :
 » Tu avais raison, ces chevaux sauvages ne t’ont pas porté chance. Quel malheur ton fils unique estropié qui ne pourra plus t’aider. Tu es vraiment à plaindre. »
Le paysan se contenta de dire : « Peut être, je ne sais pas si c’est un malheur ? Mon fils a perdu l’usage de ses jambes. Qui peut dire ce que cela nous apportera ?

Quelques temps plus tard, la guerre éclata. Tous les jeunes hommes furent enrôlés dans l’armée, sauf le fils invalide du paysan.
Les villageois se lamentèrent : « Tu avais raison, ton fils ne peut plus marcher, mais il reste auprès de toi tandis que nos fils vont se faire tuer. »
Le paysan se contenta de dire : »Je ne sais pas si c’est une chance, »

Puis quand la guerre se termina certains n’en revinrent pas, d’autres rentrèrent, couverts de gloire et chargés d’un riche butin de guerre.
Les villageois virent dire au paysan : « Tu n’as pas de chance, ton fils n’est pas revenu riche de la guerre, quel malheur pour toi ».
Le paysan se contenta de dire : « Peut être, je ne sais pas. Est-ce une chance est-ce une malchance ? Qui peut le savoir … ?

La crise une opportunité

Le mot « crise » au sens large  trouve son origine du mot grec Krisis : « décision ».

En chinois, il est composé de deux idéogrammes signifiant « danger » et « opportunité de changement ». Dans un cas comme dans l’autre, « crise » représente « le moment opportun pour la décision », « le temps de choisir ».

En pleine crise du coronavirus

La crise sanitaire que nous traversons nous plonge dans l’incertitude. Les infos tournent en boucle, le confinement pour endiguer la propagation du covid-19 nous fait tourner en rond … normal de ressentir de la peur. Cette émotion nous pousse instinctivement à nous mettre en mouvement, pour fuir ou pour lutter. Alors que paradoxalement, la meilleure manière de nous protéger en ce moment, consiste à ne surtout pas bouger !

Nos émotions sont souvent un filtre qui influe sur nos jugements. Nous interprétons souvent une situation au travers de nos émotions, de notre humeur, ou du contexte du moment … le risque alors est de ne pas voir les opportunités potentielles dans une crise apparente.

Comment ne pas se laisser submerger par la peur ? Et éviter quelle n’influe  négativement sur nos jugements ?

« The way out, is the way in ! »

Ecoutez les conseils de Mr Ramesh, pour apprendre à danser avec la peur !

Maîtriser sa peur

Est un mouvement contre intuitif qui consiste à accepter sa peur et à aller à sa rencontre pour la traverser. Ainsi elle peut se dissoudre, vous pouvez alors observer les événements avec objectivité pour décider plus librement.

« Pour gérer ses émotions – c’est ici ! »